/fdata%2F0292534%2Favatar-blog-14399728-tmpphpp4rJd7.jpeg){kind=avatar}
La police surveille et sanctionne les comportements dangereux sur la route./Photo DDM illustration
Les services de police effectuent des contrôles de vitesse chaque jour sur les grands axes de la ville. Des milliers d'automobilistes sont verbalisés chaque mois.
Les automobilistes le constatent depuis plusieurs mois, ça flashe beaucoup à Toulouse. Outre les radars automatiques et ceux implantés aux feux tricolores, les policiers toulousains sont sur le terrain matin, midi et soir, jumelles à la main ou radar embarqué dans les voitures.
Canal du Midi, route de Narbonne, longues pénétrantes de la ville, faubourg Bonnefoy, avenue des Minimes, les fonctionnaires ciblent les axes les plus accidentogènes dont les longues lignes droites qui donnent l'impression d'être sorti de la ville, où la tentation est parfois forte d'appuyer sur l'accélérateur. Une unité de la police nationale, forte de plus de cinquante fonctionnaires, est spécifiquement dédiée à cette lutte contre l'insécurité routière. Sans relâche, de 6 heures à 21 heures, elle veille sur les comportements routiers.
« Il y a clairement des axes qui prédisposent à franchir la limitation, observe un policier. Ces rues sont accidentogènes. Notre but n'est surtout pas de faire du chiffre mais de réduire le nombre d'accidents et donc de victimes. »
Si certaines rues et routes sont particulièrement surveillées, les points de contrôles ne sont pas fixes. Ils évoluent très régulièrement. Les policiers scrutent en effet chaque mois les statistiques de l'insécurité routière pour déterminer leurs priorités et les endroits où seront implantés les radars.
Et ils ont du pain sur la planche car le conducteur toulousain a, semble-t-il, une nette tendance à appuyer sur le champignon en pleine ville. Rien que sur le mois dernier, les chiffres sont impressionnants. Plus de 4 200 clichés ont été réalisés par les services de police. En moyenne, chaque jour, entre 200 et 250 conducteurs sont ainsi épinglés pour vitesse excessive. Ils étaient, par exemple, une grosse centaine ce lundi, pendant le pont du 1er-Mai, et plus de 300 jeudi, en pleine semaine.
Au total, la police dispose de deux paires de jumelles et d'autant de radars mobiles qu'ils peuvent implanter presque partout, le plus souvent dans des endroits dégagés et des lignes droites pour une meilleure visibilité. « Il n'y a pas de jours spécifiquement dédiés aux contrôles, préviennent les services de police. Ils sont réalisés au quotidien. »
L'année dernière, treize personnes ont perdu la vie dans des accidents de la circulation en zone police. Cette année, trois victimes sont déjà à déplorer. Des chiffres qui n'incitent pas la police à lever le pied sur les contrôles.
Comportements dangereux
Les policiers spécialisés dans la lutte contre l'insécurité routière ne traquent pas uniquement les conducteurs en excès de vitesse. Chaque jour, ils organisent des opérations de contrôle dans les rues de Toulouse. Défaut d'assurance, téléphone au volant, contrôle d'alcoolémie, conduite sans permis, défaut de contrôle technique… les automobilistes toulousains sont priés de montrer patte blanche sans quoi les sanctions tombent. Le mois dernier, outre les excès de vitesse, plus de 2 700 procès-verbaux ont ainsi été établis
